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Résultat(s) de la recherche : Autographes (226)


Nombre de résultats par page :  25  •  50  •  75  •  100









AUDARD (Jean). Lettre autographe signée à André Rolland de Renéville.
1 page, format 21,4 x 13,5 cm, datée 21 janvier 1946 : “Trolliet qui va faire reparaître à Genève sa revue Présence me demande si vous pourriez lui donner pour son 1er n° (donc très rapidement) un texte - même court - sur Daumal. Le 1er n° de Présence doit contenir des textes de T.S. Eliot, Herbert Read, D. de Rougemont, Patrice de La Tour du Pin, etc. Collaboration très internationale comme vous voyez”. Il lui demande sa future collaboration pour Présences et attire son attention sur l’urgence du texte sur Daumal à rendre début février. Il doit participer à ce n° avec une “Revue des revues françaises”. “Vous serait-il possible de me prêter - pour aller rapidement - quelques revues récentes que vous recevez ?”.


100 €


 






AUREL (pseudonyme de Aurélie de Faucamberge). La vie et ses rongeurs. Opinions morales et esthétiques.
P., Messein, 1934, in-12, br., 318 p., S.P., bel envoi a.s. à Pierre Varenne, avec trois lettres autographes signées jointe au même, datées de la même année, 7 pages in-8.


50 €


 






BALLARD (Jean). 7 lettres autographes signées ou L.S. et 1 L.S. de Renée Louys à André Rolland de Renéville.
11 pages in-8 ou in-4, toutes à en-tête des Cahiers du Sud, Marseille, janvier 1930 - 24 septembre 1953. env. cons. Très intéressante correspondance amicale et littéraire, fourmillant d'informations. Renéville dès la fin des années 20 devint un collaborateur régulier des Cahiers du Sud dont Ballard prit la direction en 1930. " …Ah ! chose qui va t'intéresser, je viens de recevoir une étude de Fluchère sur "Le Pouvoir Poétique du Mot" où il est question de toi à chaque page, souvent pour te chamailler car le point de vue de Fluchère est un peu celui de Caillois, mais de toute façon c'est une mise au point qui ne peut que mettre en valeur ton dernier ouvrage… " Il le remercie de son texte sur René DAUMAL. " …tu as touché juste. J'aime beaucoup tes pages. Tu les as voulu sobres et vraies et tu es resté dans l'accent de la personnalité de Daumal qui était de se refuser à tout vain éclat. Tu as parlé surtout de son accomplissement et c'était la chose importante. Je savais que tu découvrirais l'essentiel et que tu es celui qui le dirait le mieux… Rolland de Renéville est intervenu auprès de Léautaud pour obtenir quelque chose pour les Cahiers du Sud mais devant la multitude de ces textes, Ballard décide d'attendre : " …d'autant qu'il faut songer avec Léautaud aux surprises possibles. Imagine qu'on m'ait envoyé aux Cahiers de Sud les méchancetés - souvent spirituelles -dont il a gratifié des amitiés taboues ici. Je serais bien embêté". Il aurait fallu qu'un ami sûr put se pencher sur l'épaule de Léautaud et lui râfler au passage des textes à notre convenance. Mais avec un tel cerbère cela me parait difficile".


250 €


 






BARBEY (Bernard). 2 cartes autographes signées à Pierre-André May.
2 p. in-12, 6 novembre [1924]-21 janvier [1925]. Il remercie P.-A. May de ces lignes où je lis tant de juste compréhension de mon Cœur gros [paru en 1924]. Je voudrais que tous les critiques et les lecteurs accueillent comme vous ce petit livre de confidence pudique… Il le félicite pour le n° de septembre-octobre et lui enverra avec plaisir un texte pour Intentions, mais il a besoin de temps car il travaille lentement.


50 €


 






BASTIDE (François-Régis). L.A.S. à Robert Carlier.
1 p. in-4, 24 novembre 1955. Lettre de recommandations pour une amie à un poste “pour lequel elle se sent des ailes” (...) Si vous donnez suite, je crois qu’il faudrait ne pas trop tarder, car elle est obligée de se décider vite entre une nouvelle orientation, la vôtre, et la continuation à un degré supérieur, de ses actuelles activités, des plus ennuyeuses...”


30 €


 






BATTISTINI (Yves). L'Avant-plaisir. POÈME AUTOGRAPHE SIGNÉ
1 page, datée septembre 1946, in-8 sur papier ligné. Je te déchire / Alluvion de l'été / Je hale ta grappe sur les cuisses douces de l'amante / à qui déjà le bol de l'aube a versé sa gerçure de plaisir (…) Le poème est dédié à Noël Arnaud, planteur d'aloès.


150 €


 






BAZAINE (Jean). Guerres et Evasions. Masques corporatifs. Clarté de Matisse. TROIS TAPUSCRITS. A propos de " Masques corporatifs ". MANUSCRIT AUTOGRAPHE SIGNÉ.
Bel ensemble autour d'un projet de réédition augmentée de son Notes sur la peinture. Les trois textes devant y prendre place. - Guerres et Evasions : tapuscrit de 8 pages avec des corrections et signé par Bazaine, texte paru dans la N.R.F. du 1er avril 1941. - Masques corporatifs : tapuscrit de 5 pages signé par Bazaine. Texte paru dans la N.R.F. du 1er décembre 1941. - Clarté de Matisse : polycopié de 4 pages, avec des ratures. Titre, date (mai 1952) et corrections manuscrites. - " A propos de " Masques corporatifs " : 2 pages manuscrites signées. Ces pages apportant de très intéressantes précisions sur les circonstances de la composition de l'article et de sa publication en 1941. Il dénonçait le projet de l'occupant de créer un " Ordre national des Arts graphiques et plastiques " destiné à réguler des organismes comme " l'Entraide des artistes ". Celui-ci était chargé de distribuer aux artistes leur matériel de travail, " nous avions pris l'habitude d'inscrire tous les hommes en difficulté : il n'y eut jamais tant d'" artistes " à Paris. Les allemands finirent par s'en apercevoir, de là ce projet de corporation. Leur erreur fut d'en offrir à Maurice Denis - très authentique résistant - la présidence. J'étais lié, à l'époque, avec son gendre, le poète Jean Follain, qui me fit part du projet, et, naturellement, de l'intention de son beau-père de refuser cette présidence. Mais il fallait aller vite, pour faire avorter cette tentative au départ (…), et je demandais à Follain de me confier le texte pour prendre le risque de le publier. Je l'envoyais, avec les commentaires qu'on a pu lire, à la N.R.F., où il parut : je n'ai jamais su si Drieu négligea de lire l'article, ou ferma les yeux… " Joint une doucereuse L.S. datée du 6 décembre 1985 des éditions du Seuil annonçant qu'il n'y aura pas de réimpression de Notes sur la peinture. Et une feuille au crayon de papier indiquant l'itinéraire pour se rendre chez Bazaine à Clamart.


250 €


 






BEALU (Marcel). Lettre autographe signée à Madame De Coninck.
Paris, le 7 janvier 1963, 1 p. in-4. Il rédige sa bibliographie pour le Poète d'Aujourd'hui qui lui sera consacré chez Seghers "je dois absolument savoir si notre livre D'où part le regard paraîtra bientôt, pour le mentionner dans cette nomenclature..."


30 €


 






BECKER (Lucien). L.A.S. à Paul ÉLUARD.
2 pages, non datée (1947), format 18,5 × 13,5. Belle lettre. Il remercie Éluard de lui avoir adressé son anthologie (Le Meilleur choix de poèmes est celui que l'on fait pour soi). …et le choix que vous avez opéré des œuvres de nos plus grands poètes m'a paru le plus valable et le plus sûr de tous ceux qui ont été faits à ce jour, dans ce domaine. Il lui envoie un exemplaire d'un manuscrit de poèmes qu'il réserve à ses amis, c'est la meilleure façon pour moi de vous prouver la sincère et profonde admiration que j'ai pour vous, admiration qui date du jour lointain (1930) où Louis Parrot me prêtait Capitale de la douleur. J'avais tous vos livres, malheureusement ils m'ont été volés au cours de l'occupation. J'aimerai beaucoup vous faire parvenir ceux que j'ai pu acheter depuis pour que vous me les dédicaciez ? Est-ce possible ? En tout cas, cela me causerait le plus grand des plaisirs.


200 €


 






BECKETT (Samuel). 6 L.A.S. ou C.A.S. au comédien Georges Adet + 4 L.A.S. ou C.A.S. de Suzanne Beckett au même et à sa femme. Soit un ensemble de 10 lettres sur 12 pages.
6 pages de différents formats, datés de Paris et Ussy sur-Marne, 15 avril 1957 - 19 novembre 1965. Toutes les env. cons. (Sam Beckett) + 6 pages, 4 juin - 22 décembre 1959. Env. cons. Belle correspondance toute en sobriété, amicale et affectionnée. Georges Anet jouait Nagg dans Fin de partie dans la mise en scène de Roger Blin. Fin de Partie, écrite en français puis traduite en anglais par Beckett (Endgame), est jouée pour la première fois le 1er avril 1957, au Royal Court Theatre de Londres puis au Studio des Champs-Elysées à Paris. 15 avril 1957, env. cons. "Je reçois à l'instant votre lettre. Nous sommes après Londres à la campagne et comptons y rester encore un petit moment. Merci de votre gentille invitation, ce sera pour plus tard avec joie. Nous nous verrons probablement la semaine prochaine. J'ai téléphoné à Madame Adet en arrivant à Paris, mais à une heure sans doute pas assez matinale car ça ne répondait pas. Je vous prie de lui présenter mes hommages. Bien amicalement de nous deux et à bientôt.". 9 mai 1957, env. cons. "Nous quittons Paris demain et ne sommes de retour que vers le milieu de la semaine prochaine. Nous ne pourrons donc, à notre grand regret, avoir le plaisir de diner chez vous lundi prochain. Ce sera si vous voulez bien pour un autre lundi, bientôt j'espère. Félicitations de votre grand succès dans Fin de partie. Tout le monde parle de vous. Bien amicalement de nous deux à madame Adet et à vous-même". 2 avril 1960, env. cons. "Cher ami merci de votre gentille lettre. Je suis très content que cette pièce vous ait plu. A la campagne jusqu'à la fin de la semaine prochaine. Je vous ferai signe à ce moment-là Ce sera bon de vous revoir. Bien amicalement de nous deux." 10 mai 1961, env. cons. "Cher ami j'y pense après votre coup de téléphone, avez-vous besoin d'un coup de main cette fois ? Je n'ose rien faire sans votre accord. Un simple oui sur une carte postale et j'oserai. Amitiés à vous deux de nous deux." 15 mai 1961, env. cons. "Chers amis merci de votre lettre. Je suis heureux de pouvoir vous donner ce petit coup de main. Courage. Amitiés." 19 novembre 1961. "Chers amis merci de tout cœur de votre gentille lettre. Nous vous envoyons nos pensées affectueuses." Les lettres de 1959 de Suzanne Beckett à Mme Adet lui sont adressées tandis que son mari est soigné d'une tuberculose au sanatorium de Bligny. Suzanne Dechevaux-Dumesnil rencontre Samuel Beckett en 1938 et l'épousera en 1961. Les 4 courriers sont signés S. et S. Beckett. 5 juin 1959, env. cons. "Chère madame. J'ai essayé deux ou trois fois de vous téléphoner. Je voulais savoir comment vous alliez. Je suppose que malgré votre courage vous devez vous sentir quelquefois désemparée sans doute. Enfin une bonne partie et sans doute la plus lourde, est passée. On vous envoie ce petit (...) avec ma lettre, bien ridicule, pour que vous vous offriez le cinéma un jour de cafard en pensant que deux de vos amis voudraient faire bien davantage pour vous en ce moment." 10 septembre 1959. Carte à Monsieur Adet Sanatorium de Bligny. "Chers amis. Nous avons été bien contents de voir que l'appareil avait pu surprendre un petit sourire radieux de vous deux. Merci d'avoir pensé à nous envoyer cette gentille photo. (...) bien sûr qu'on s'embrasse, et pourquoi pas ? 2 octobre 1959, env. cons. "Voilà un petit morceau de truc machin chose qui vous apportera les pensées de Roger Blin Jean Marais et nous deux qui avons parlé de vous deux hier au soir autour de quatre verres." 22 décembre 1959, env. cons. "Chers amis. Nous sommes honteux de ne pas vous avoir encore répondu. Il faut que ce soit bientôt la période des vœux pour qu'on prenne la plume alors qu'on ne s'en croyait plus capable et qu'on dise à nos amis que nous espérons que l'année prochaine sera autrement merveilleux que cette année qui ne fut pas brillante mais qui aurait pu être pire. On n'ose pas vous donner un petit rendez-vous à Paris. Nous sommes souvent à Ussy et quand on va à Paris c'est en coup de vent. Mais dès que ce sera possible nous n'y manquerons pas. Passez bien les fêtes, de cœur avec vous." Joint 5 coupures de presse concernant En attendant Godot, Oh les beaux jours, l'exposition Beckett en 1971 à l'université de Reading (Royaume uni), et Beckett est joué aussi en javanais (c'est le titre de l'article).


3000 €


 






BECKETT (Samuel). Lettre signée [à Alain Trutat].
1 page (27 x 21), Paris, 5 mars 1961. Il est question de la pièce radiophonique Cendres. (En février 1959, Beckett envoie cette pièce au département théâtre de la BBC. Elle sera sélectionnée par le jury de la RAI pour le prix Italia). “Je regrette que nous n’ayons pu nous rencontrer ces temps-ci, pour reparler de CENDRES. Mon absence s’est prolongée au-delà de ce que j’avais prévu. Je vous écris aujourd’hui pour vous confirmer, sans plus attendre, ce que je vous avais dit lors de notre dernier entretien, à savoir que je tiens essentiellement à ce que le rôle d’Henry soit joué par Roger Blin. Pour le rôle du professeur de musique, Jean Martin me semble tout indiqué...” “Il paraît que Monsieur Jean Nocher m’a insulté au micro de la RTF. C’est une petite satisfaction”. On joint le double sur papier jaune.


500 €


 






BECKETT (Samuel). 1 L.A.S. et 1 L.S. à Robert Carlier.
2 p. in-8, Paris, 30 novembre — 22 mars 1951. Robert Carlier présenta Beckett, qui cherchait un nouvel éditeur après l’échec de son roman Murphy publié chez Bordas, à Jérôme Lindon des éditions de Minuit, dont il était très proche… “Si vous n’avez pas encore votre exemplaire de Malone, c’est que depuis 10 jours je pense vous l’apporter et que depuis 10 jours je suis souffrant. Si ça traîne encore je vous l’enverrai, mais je tiens beaucoup à vous le remettre en mains propres avec la poignée de main de l’amitié et de la reconnaissance…” “Je pense que vous aurez reçu votre exemplaire de Molloy. J ’aurais voulu vous l’apporter moi-même et vous remercier encore de vive voix de ce que vous avez fait pour moi, mais j ’ai été trop fatigué pour affronter le trajet à pied”. Il part à la campagne mais se promet à son retour de passer lui serrer la main.


1500 €


 






BLANCHARD (Maurice). Le Festin du pauvre.
Poème manuscrit autographe de 1 page 1/4 27 x 21 cm sur papier quadrillé, paru dans Réalités Secrètes n° 3, en 1956. “L’affamé, avide et transparent, digère les couleurs. Les sons se hâtent et marchent sur les eaux, et voici le Soleil encore un coup immobile pour des siècles...”


300 €


 






BLANCHARD (Maurice). Tableaux d’une exposition.
Manuscrit d’une page, recto, 21 x 13,5 cm. Texte à propos d’une exposition de tableaux de Bona de Mandiargues, daté (7) février 1955. “Nous qui sommes encore, pour un instant, parmi les vivants, nous qui deviendrons une bouillie étrange et informe, allons voir les paysages imputrescibles de Bona, “Sylphe parmi les bocages d’Arnheim” (...) Et, derrière la vitre, bona vêtue de noir, bona silencieuse est profondément étonnée : elle semble craindre la puissance des objets, tant sont dangereuses ces sortes de révélations”. Ce poème fut publié dans Débuter après la mort aux édtions Plasma.


300 €


 






BLANCHARD (Maurice). Cante Jondo.
Manuscrit d’une page, recto, 27 x 21 cm. “La vie tremblante sous le glaive de la loi. Ho ho! Ho ho! La loi qu’est-ce que c’est ça, la loi ? La loi et son glaive ! Le glaive de la loi ? Hoho ! Hoho ! ça, un glaive ? non une lame rouillée pour égorger les innocents”, etc. Poème de 1955-56 édité aux éditions Plasma en 1977 dans Débuter après la mort.


500 €


 






BLANCHARD (Maurice). Note de protestation contre l'action du vent et des vagues. MANUSCRIT AUTOGRAPHE.
4 pages, 21 × 13,4 cm. Le poème, composé de 5 parties, débute ainsi : L'origine et non la fin, ce vice absolu. Et encore faudrait-il tenir compte des percements d'isthmes et de la fonte prématurée des neiges… Et se termine : Et me voici encore un coup ramené dans ce pays de la mort préméditée, dans ce pays de la soif et des matins sans rosée où toutes les fleurs sont forcément folles. Ce poème a paru en 1957 dans la revue Les Lettres Nouvelles n° 55.


1000 €


 


BLANCHARD (Maurice). Les Pelouses fendues d'Aphrodite.
Avertissement par Noël Arnaud. Paris, Les Pages Libres de la Main à Plume, (1943), in-16, en feuilles, couverture illustrée. Édition originale, avec un dessin en frontispice de Yves TANGUY. Tirage limité à 265 exemplaires. 1/10 num. sur papier Auvergne (tirage de tête avec 5 Chine) comprenant un deuxième état du frontispice tiré en bleu sur papier Japon. MANUSCRIT AUTOGRAPHE joint, 4 pages sur feuilles de cahier ligné, 21,8 x 16,5, foliotées de 1 à 4. Manuscrit complet du premier poème Les Pelouses fendues d'Aphrodite, qui donne son titre au recueil. Dans une chemise étui toilée à 4 rabats, papiers et gardes assortis de Julie Nadot.


2000 €


 






BLOK (Alexandre). L’Inconnue.
Tapuscrit de la pièce de théâtre L’Inconnue de Blok dans la traduction de Nevoussia Sabaneeff. S.d., in-4, agrafé, sous couv. cartonnée rouge, 37 p. Cette pièce est parue aux éditions des 2 Rives. Corrections et ajouts autographes.


100 €


 






BONNEL (René). 25 L.A.S. ou C.A.S. à Georges Hugnet + P.A.S. et 2 L.A.S. de Myrtille Hugnet à la nièce de R.B.
Ensemble de 46 p. de formats divers mais plutôt in-8. Nice, 1948-1975, enveloppes cons. Correspondance libre et très spirituelle entre deux " trafiquants " de livres érotiques. René Bonnel fut dans les années 20 et 30 l'un des plus fameux pourvoyeurs et éditeurs en livres érotiques. Avec la complicité de Pascal Pia il publia clandestinement Le con d'Irène et Histoire de l'œil illustrés tous deux par André Masson mais aussi bien d'autres notamment de Pierre Louys, Pierre Mac Orlan, etc., il est encore actif dans ce domaine dans les années 40. En 1945 il s'installe à Nice où il est domicilié au 6, rue Pastorelli. Il n'est pas pour autant " rangé des voitures " comme on va le voir… Vente de livres érotiques, de tableaux, de marines, projets de textes et d'éditions, il fait aussi fabriquer des " parapillas ", et il lui arrive diverses péripéties comme des saisies ou autres… J'allais oublier… les sujets des cartes postales ne manquent de piquant ! " Je vous adresse ci-joint la copie intégrale de la lettre de Louys finalement acquise. Bottin [le libraire André Bottin de la Librairie Niçoise] compte sur la préface fin juin. Un ami viendra chercher de ma part l'exemplaire de Poésies de Louys illustrée par Vertès que je vous ai laissé… " " … mon silence a toutefois une excuse. J'ai été distrait entre-temps par un évènement : l'expulsion d'une locataire en meublé de ma nièce. Les acteurs de cette farce mouvementée étaient l'expulsée (une voyante extra-lucide), le nouveau locataire bénévole, mon ami belge qui perdit ses lunettes, ma nièce, un serrurier, un marchand de tambour en villégiature, deux flics, moi et finalement le commissaire de police. J'oubliais un rédacteur du journal communiste de Nice… " " Ne m'aviez-vous pas jadis demandé un Parapilla ? Un artisan dont l'activité se cache dans l'arrière-pays niçois va en fabriquer une centaine. Ce nombre correspond à une bonbonne de matière volatile essentielle à cette fabrication. J'ai vu la maquette, malgré qu'elle fut en simple caoutchouc elle avait de la prestance, à sa base les deux attributs faisaient naturellement office de poire irrigatoire. La matière de l'original d'une consistance plus appropriée, ferme et souple, permettra de donner aux veines une apparence plus douce et de nuancer la couleur d'une manière plus charmante. Cette fabrication française sera supérieure à l'espagnole par son fini. Trois pointures : page, troubadour, étalon. Cet objet en vos mains ne pourrait être que de fantaisie, sa vocation étant de remédier à la déficience des tribades en mal d'amour. Mais il peut aussi faire office de catalyseur, son apparition soudaine change le climat d'une réunion, si un silence s'établit l'expression " un ange passe " n'est plus de saison… Au sujet d'un texte que soumet R.B. : " Ta première gouache faisait songer à l'automne, celle-ci au printemps, merci ! J'ai bien besoin de renouveau. Mon dernier accès de goutte m'a fatigué, et aussi le bouleversement occasionné par la destruction intégrale des cafards de notre appartement. Ton éloge m'a vivement touché. Je vais attraper la de Beauvoirite ! Si tu peux faire dactylographier la lettre dans ton île. Je te demanderai de m'en envoyer un exemplaire. Il faut en tout cas remplacer " Cet héritier des empereurs d'Orient " par " ce prestigieux personnage ". Je ne voudrais pas donner à mon indiscrétion une expression aussi directe… " Une dernière lettre adressée à Myrtille désireuse de se défaire de sa collection, après la mort de Georges, lui recommande de consulter Pascal Pia " il connait la librairie et a été l'exécuteur testamentaire de Chatté. Bien que fatigué, et pris par ses écrits alimentaires, son gout des livres et aussi le souvenir d'un poète qu'il aimait, pourraient mettre à jour son amabilité de nature… "


1500 €


 






BORDEAUX (Henri). 2 cartes autographes signées à Robert Carlier.
4 pages in-12, 22 septembre et 30 octobre 1953, sur cartes de visite. Concernant une édition de romans de H. Bordeaux au Club français du Livre, Yamilé, La Chartreuse du reposoir, Sybille, etc.


50 €


 






BOUDARD (Alphonse). Carte postale autographe signée à Paul Chambrillon.
Carte postale en couleurs, un beau postérieur féminin illustrant le proverbe suivant : « Il n’est plus belle rose qui ne devienne gratte-cul ». PléneufVal-André, le 19 août 1975. “Si Mitterand nous présentait la sienne comme ça, peut-être que Jouhandeau se laisserait tenter par le socialisme à programme commun. À part ça l’eau et le soleil sont tout de mêmes bretons… Bise à la puce. Ton pote A. Boudard”.


250 €


 






BOUDARD (Pierre Michel Boudon dit Alphonse). Lettre autographe signée à [Paul Chambrillon].
2 pages, signée “M. Boudon”, format 27 X 21 cm, daté 26 janvier 1962. Une excellente lettre au sujet d’un projet d’anthologie érotique avec Chambrillon. Projet qui restera sans lendemain. La lettre est signée de son vrai nom : Michel Boudon. “J’ai déjà un petit dossier pour l’Anthologie. Des passages que j’ai relevés dans mes lectures, de taule, sana, hosto. Je vois ça, bien sûr, classique et moderne. L’interêt justement c’est que les classiques voilaient la Chose. Ils s’y prenaient de différentes façons. Pour Flaubert nous avons le fiacre de Madame Bovary. Chez Maupassant dans “Une partie de campagne”, le coït ponctué par le chant du rossignol. Une héroïne d’Anatole France se fait tringler debout contre un arbre... etc... Il faut chercher la meilleure page, la mieux amenée, la plus originale. Chez les Modernes, c’est du gâteau. Ils en rajoutent. Oui, j’ai un truc de Nimier dans “Les enfants tristes”. Tout cela est chez moi et comme Gisèle vient de s’installer à l’Haÿ-les-proses (sic), il faudra que je fouille mes paperasses lorsque je monterais en perme. (fin mars, début avril). En attendant cherche de ton côté. On peut signer le truc ensemble, mais ça va peut-être me créer des difficultés chez Plon. J’ai un contrat pour trois bouquins, plus l’obligation de leur donner les trois suivants en priorité. Tu connais la sauce. Pour l’instant je fignole “les Cloportes” qui doivent sortir en Mai et je continue “La Cerise”, ça me fait pas mal de boulot sur la planche. Dictionnaire de la Chose ?... non, ça nous mène trop loin, on n’y arriverait pas. L’anthologie demande surtout un travail de recherche et qques pages de présentation (introduction, ici le mot s’impose). tu te charges de ça et je continue à piquer à droite à gauche dans mes lectures (1). J’ai déjà (de mémoire) Stendhal, Flaubert, Zola, Maupassant, Dostoievski, Laclos, Montherlant, Tolstoï, Marcel Aymé, Giono, Céline, Cendrars, A. France, Daudet, Vallès, Drieu, Nimier, Simenon, Paraz, Mauriac, Fantômas, etc... Tu as une bibliothèque à ta pogne pour chercher les autres. On fera un tri. Tout est là. Avec les hommages du voyou à la dame et la bise au greffier. Bien ton pote. M. Boudon (1) Tu introduis et je pique, chacun son vice.


750 €


 






BOUSQUET (Joe). Portrait photographique de Bousquet en buste de trois quarts.
Belle photographie originale en tirage d’époque, (13 x 8 cm), timbre sec du photographe : F. Bernon 12 rue de la Gare Carcassonne. Sous verre, l’encadrement portant au dos une étiquette a été effectué également à Carcassonne (A. Ratto).


750 €


 






BRION (Marcel). Lettre autographe signée à Robert Carlier.
2 pages in-4, Paris, sans date (1949). Longue lettre au sujet de publications à l'occasion du bi-centenaire de la naissance de Goethe. Il envoie les pages sur le Faust de Jacobsen… Vous voyez si je suis ponctuel. Il n'a pas encore prêtes les notes sur l'histoire de l'art, c'est que la mise en forme de toutes les idées est très longue et très difficile… Suite au manque d'intérêt ou de la défection des éditeurs il se trouve avec quelques beaux manuscrits sur les bras… ce qui me gène beaucoup pour les amis qui me les avaient confiés. D'autre part, les Éditions de la Colombe, en grosses difficultés elles aussi, ne peuvent sortir en temps voulu le volume des " plus belles pages de Goethe " que j'avais préparé pour elles à l'occasion du centenaire goethéen. Je me demande si ce volume, peut-être, ne vous intéresserait pas : il contient une importante introduction et des " chapeaux " pour chaque œuvre, le meilleur de Goethe prose et poésie (celle-ci dans des traductions nouvelles, et, je l'espère, bonnes) plus d'une centaine de pages de sentences, aphorismes, fragments divers, résumant la sagesse de Goethe…


80 €


 






BUET (Charles). 13 L.A.S. ou C.A.S. à Gabriel Mourey.
21 p. formats divers. Paris, Chambéry, Thonon-les-Bains, 29 mai 1892 — septembre 1895. 1 lettre à en-tête du Logis du Chat Noir. Charles Buet (1846-1897), écrivain et journaliste, a reçu avenue de Breteuil beaucoup d’écrivains catholiques, comme lui, volontiers polémistes : Barbey d’Aurevilly, Léon Bloy ; mais encore François Coppée ou J.-K. Huysmans qui le prit, dit-on, comme modèle de Monsieur Chantelouve dans son roman Là-Bas. Correspondance amicale et littéraire très intéressante, qui mêle stratégie mais également cordialité et humour. Mentions de Barbey d’Aurevilly, Gourmont, Daudet, Sarah Bernhardt , Loti, J. Albiot, etc. Il est question dans une ou deux lettres du frère de Buet, Guillaume, dans une mauvaise passe, mentions aussi des journaux ou revues : L ’Idée Libre, Le Chat Noir, Le Figaro, Gil Blas. “…je suis assez d’avis que, lorsqu’on veut faire quelque chose, il est bien inutile, quand il n’est pas nuisible, d’obtenir la permission d’intermédiaires quelconques. Dans la circonstance présente, et si nous nous entendons bien, nous n’avons aucunement à prendre l’avis de Mlle Read, parce que cela nous amènerait à solliciter l’avis de Bloy, et peut-être à implorer celui de Péladan. Quant à ce que pensait des statues en général, et de la sienne en particulier, notre Barbey d’Aurevilly, peu nous en chault (sic). On fait dire aux morts tout ce qu’on veut, car ils ne sont plus là pour rétorquer. Agissons donc, vous et moi, de notre propre initiative, et si il y a des coussins à interposer entre nos projets et des oppositions plus ou moins sensiblerimentales, je m’en charge…”


500 €


 

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