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Résultat(s) de la recherche : Autographes (229)


Nombre de résultats par page :  25  •  50  •  75  •  100









(ALAIN). NADAL (Octave). L.A.S. à Pierre David.
1 p. in-8, Paris, 16 septembre 1947. “Je vous fais parvenir trois inédits d’Alain. Fin juillet j’avais montré à Alain La Licorne et il m’avait promis d’écrire pour elle. Vous savez que le Journal a paru presque en entier dans le Mercure de France et ce qu’il en restait ne m’a guère séduit. Voici donc les pages qu’il m’envoie aujourd’hui. Si vous les retenez - ou une partie - pour La Licorne, prévenez-moi, je vous prie ; sinon vous voudrez bien me les renvoyer...


50 €


 






(BRETON). LAM (Wifredo et Hélena). L.A.S. d’Helena Lam à Elisa [BRETON].
1 p. in-4, écriture serrée sur papier avion. Port-au-Prince (Haïti) el 21 de Enero de 1946 [21 janvier 1946]. En espagnol. Excellent document ! André Breton arrive à Haïti le 4 décembre 1945 pour rejoindre ses amis, le peintre cubain Wifredo Lam et Pierre Mabille, représentant de la France Libre et directeur de l’Institut Français de Port-au-Prince, qui l’a invité à donner une série de conférences. Ces conférences se dérouleront alors qu’Haïti est en pleine insurrection… Le numéro spécial de la Ruche Hommage à André Breton, où est reproduit le « Discours au club Savoy de Port-au-Prince » prononcé le 7 décembre, est immédiatement saisi et plusieurs responsables du journal, comme René Depestre, seront emprisonnés. Le soulèvement qui s’ensuit provoquera la chute du gouvernement Lescot… Trois semaines après l’arrivée de Breton et Elisa à Haïti, celle-ci partit pour le Chili rendre visite à sa mère. À l’issue de ce séjour qui dura environ un mois, elle rejoignit à Saint-Domingue Breton, qui s’y était rendu depuis Port-au Prince. Helena tient sa promesse d’écrire à Elisa afin de lui raconter le déroulement de la conférence d’André. Il doit s’agir de la deuxième conférence qu’il donne, à la Faculté de Droit, salle des Pas Perdus (ça ne s’invente pas !), sur « Victor Hugo et les influences occultes du Romantisme ». C’est si difficile à décrire : l’enthousiasme et l’émotion, la très grande salle pleine à craquer de public, les gens agglutinés aux fenêtres du fond qui écoutaient debout du début à la fin et ton André lisant sa conférence, que nous avons tous trouvé admirable, et qui a provoqué à diverses reprises les applaudissements les plus forts au beau milieu des phrases (…). Tout était splendide, jusqu’au résumé (paru) dans Le Soir le jour suivant qui était intitulé en grandes lettres : Conférence magistrale d’André Breton, dans lequel on ne relevait pas la moindre erreur de citation, où rien n’était omis, sans erreur… André Breton, qu’Helena a rencontré le matin suivant, lui dit avoir était extrêmement surpris de l’attention [elle dit perfección] avec laquelle la conférence a été suivie, mieux que n’importe où ailleurs. Helena regrette l’absence d’Elisa [ ]. Et pendant ce temps, lui écrit-elle, tu étais Dieu et la Vierge et le diable et les diablotins sait-on, entre les nuages de quel pays… Wifredo achève les dernières petites choses (finitions) pour son exposition de mercredi. (…) Nous verrons bien quelle sera la réaction du public, poursuit-elle, Wifredo veut créer des peintures de grands formats en Haïti. Il a travaillé avec acharnement sur un dessin dont je t’ai déjà parlé… N’oublie pas la connexion de « Fata Morgana » et du mot « nuée » en particulier… Helena espère revoir Elisa à son retour. La dernière ligne est de la main de Wifredo suivie de sa signature. [Sur le côté] Quand je suis allée poster cette lettre, j ’ai reçu la tienne de Panama… Helena a aussi revu André. De l’argent est arrivé, et elle a rendu à André les 150 (?). Elle offre (ou promet ?) un catalogue à Elisa. L ’exposition de Wifredo Lam eut lieu au Centre d’Art à Port-auPrince du 24 janvier au 3 février. Breton donna un poème pour le catalogue La nuit en Haïti…


1500 €


 






(CHAR). BATTISTINI (Yves). 5 L.A.S. à Noël Arnaud.
7 pages de formats divers dont une carte postale. Paris, 26 avril 1947 - 5 janvier 1948. Très intéressante correspondance autour de l'activité du groupe et de la revue Surréalisme Révolutionnaire, et notamment de René CHAR… Il a reçu réponse de Char à sa proposition de collaboration au groupe (inutile d'attirer ton attention sur l'importance de cette lettre, de l'appui moral acquis pour nous de R.C.…) et il transmet à Arnaud la copie conforme des passages intéressants ainsi qu'un poème inédit de Char destiné à la revue : " …Tu sais combien tes efforts et ceux de tes camarades sont fraternellement suivis par moi. Je crois sincèrement que vous ne devez pas vous alourdir au départ de vieux vagabonds comme nous. C'est une " façon d'exister " que vous proposez et que vous défendez, qu'il faut que vous imposiez à l'intérieur de votre parti, peut-être à travers quelques uns que vous aimez dont je m'honore d'être, et contre les clowns, les pourrisseurs, et les Saint-Just de pissotière. Vous serez plus forts si vous ne vous hypothéquez pas… " Dans les autres lettres il réclame ou demande que l'on transmette des documents ou des comptes rendus de réunions du S.R. On mentionne les noms de Jaguer, Dotremont, mais aussi Biton, Trouille, Puel, etc.


500 €


 






(CHAR). BATTISTINI (Yves). Signification d'un bestiaire de René Char. MANUSCRIT AUTOGRAPHE SIGNÉ + L.A.S. à Noël Arnaud.
14 pages in-4 + 1 p. 21 × 13,5 avec titre et indication de composition de la main d'Arnaud. Important texte destiné à la revue Le Surréalisme révolutionnaire, extrait de : " René Char ou la justice du poète " (en préparation) …je confie à ta consciencieuse exactitude ces feuillets. Je pense que le peu que tu en déchiffreras, t'inclinera à croire à l'utilité de les publier dans la revue S.R. (…) Char qui connaît cette étude, en a été enthousiasmé. Cela peut ne pas être indifférent ! Le dernier feuillet du manuscrit comporte un long mot autographe signé destiné à Christian DOTREMONT : …J'ai vivement regretté de ne pas t'avoir vu lors de tes récentes apparitions, à Paris, et Bruxelles est bien loin pour moi! (…) Je ne pourrais assister (à cause de mon travail) au congrès S.R. Dommage, car j'aurai aimé soulever quelques lièvres à propos de musique…


600 €


 






(COCTEAU). LANUX (Pierre de). LE GRAND ÉCART, PAR JEAN COCTEAU. MANUSCRIT AUTOGRAPHE SIGNÉ. 6 pages in-8, quelques ratures et corrections au crayon.
Paru dans le n° 16 d'Intentions, mars 1923. Texte critique très élogieux malgré une introduction acide qui embrase toute l'activité antérieure de Cocteau: "Tout chemin peut mener jusqu'à soi-même, sauf quand on est bête. De travesti en travesti, de gageure en gageure, animé d'un étonnant désir de convaincre, Jean Cocteau, qui pense à tout mais qui a oublié d'être bête, arrive au bout d'un vaste périple d'expériences et d'avatars..." "Il a aimé la gloire. Il l'a tant aimée qu'il sera probablement tout à fait dégouté quand elle sera à lui tout à fait. Ces choses-là arrivent. Cette fois-ci déjà, ce n'est plus par souci de forcer la gloire que Jean Cocteau a mis dans le Grand écart ce qui en fait un livre de premier rang. Déjà il n'écrit plus pour; il écrit parce que".


250 €


 






(ELUARD). L.S. du directeur des éditions Hatier à Paul Eluard.
1 page in-4, Paris, 28 juin 1948, à en-t^te de la maison d’édition. Un document. Demande d’autorisation pour publication dans un manuel scolaire... “Nous préparons en ce moment un volume de MORCEAUX CHOISIS, pour la classe de sixième des cours complémentaires...” et l’auteur demande d’y faire figurer un texte extrait du recueil “Au rendez_vous allemand”. Le directeur précise que les auteur suivants : Marie Noël, Colette, M. Genevoix, J. Romains, G. Duhamel figureront dans le même recueil. Eluard semble avoir répondu positivement.


50 €


 






(FAULKNER). MOHRT (Michel). 2 L.A.S. à Robert Carlier.
7 p. in-4, Paris, 11 juin - 20 août (1955). Concernent l'édition de la grande anthologie William Faulkner au C.F.L. qui paraîtra en 1956 sous le titre : William Faulkner Jefferson, Mississippi. La lettre du 11 juin (5 pages) donne un plan très détaillé du projet, à partir de l'anthologie américaine publiée par Malcolm Cowley… L'autre lettre concerne notamment l'édition au C.F.L. du Vieil homme et la mer d'Hemingway (préfacé par Michel Mohrt). Michel Mohrt a choisi l'iconographie de l'Album Faulkner dans la collection de la Pléiade.


250 €


 






(FAUTRIER). MALRAUX (André). C.A.S. à Jean PAULHAN.
2 p. in-12, Paris, à en-tête du Ministère d’Etat aux Affaires Culturelles, 15 décembre (1963). Belle et terrible lettre sur Jean FAUTRIER. “Cher Jean - je crains que l’on ne puisse, en effet, aider Fautrier. Quand la mort rôde, on n’aide les gens que sur l’essentiel (et je n’ai jamais été assez lié avec lui pour y penser) ou sur leurs désirs. Le sien semble être cette rétrospective à laquelle, me disiez-vous, rien ne s’oppose. Je le lui écris. Alors ? A Carré de jouer, un peu par vos soins? (Son petit problème de Légion d’H. sera réglé pour la prochaine promotion donc jour de Pâques). Merci du Nimier, que je vous retourne. Je ne le connaissais pas. Comme c’est loin!” La rétrospective eu lieu au Musée d'Art Moderne de la ville de Paris en avril-mai 1964. Fautrier décèdera le 21 juillet la même année à Châtenay-Malabry.


750 €


 






(HUGO). BILLY (André). 2 lettres autographes signées à un ami journaliste et lettre autographe signée de ce dernier à Robert Carlier.
4 p. in-8, deux des lettres sont à en-tête du Figaro. Documents concernant le procès intenté par les héritiers Hugo au Club Français du Livre pour la publication de Notre Dame de Paris en 1949. La plaidoirie de Me Maurice Garçon a permis après le procès de fixer la date du domaine privé, les héritiers Hugo ayant été déboutés de leur action. Le journaliste à Carlier : Dans un entracte de l'interminable procès Kravchenko, il retrouve une lettre de Billy qui l'informait du procès Club contre héritiers-Hugo, vous verrez qu'il était tout disposé à vous aider… Billy au journaliste : "L'histoire Hugo m'intéresse d'autant plus que c'est à la suite d'un article de moi dans Le Figaro qu'un décret a été pris par Vichy pour prolonger la propriété des héritiers Hugo… Et il se propose de faire un article. Une autre lettre concerne des rendez-vous.


80 €


 






(JOUVE). BAUDOIN (Charles). Carte autographe signée.
Carte autographe signée à Pierre Jean JOUVE, datée 21 novembre 1962, recto verso, env. cons. Baudoin félicite Jouve pour “la belle distinction dont vous venez d’être l’objet et qui me réjouit”, le Grand Prix National des Lettres. “Je ne me suis guère manifesté auprès de vous depuis longtemps... Mais les liens spirituels n’en demeurent pas moins. J’ai suivi votre silhouette “En Miroir” et ele m’a paru fidèle au plus vrai”.


100 €


 


(LAUTREAMONT). VARBANESCO (Dimitri). BRETON (André). Lettre autographe signée à André BRETON + 7 gravures originales.
Grenoble, 22 janvier 1947, 6 pages recto verso in-4 et 7 gravures signées, enveloppe cartonnée conservée avec l'adresse d'André Breton, 42, rue Fontaine. Varbanesco propose à André Breton de collaborer à un numéro spécial de la revue Variété, il lui demande un texte-pivot traitant de la coïncidence. Il l'assure de la collaboration du Dr Mabille (Pierre). Les deux tiers de la revue seront consacrés à la question de la coïncidence et un tiers présentera les gravures " sur caillou " et des documents du jardinier Guillermin qui vivait à St Oudras dans l'Isère. Également des traductions de l'œuvre d'Urmuz l'écrivain roumain dont “vous avez entendu parler et qui fut précurseur”. Varbanesco revient sur l'idée de Breton d'une enquête sur la coïncidence dont les réponses les plus significatives auraient été publiées. La réunion de ces textes serait l'étape préliminaire pour une prochaine anthologie. Enfin la question de la division du contenu du numéro se pose : soit selon les auteurs, soit par spécialités dans les domaines scientifiques, poétiques, etc. Varbanesco demande l'opinion de Breton sur toutes ces questions. En post scriptum : “je me fais le plaisir de vous envoyer quelques planches extraites d'un travail actuellement en cours pour les Chants de Maldoror que je prépare pour les éditions Bordas”. Joint : 7 estampes signées et toutes annotées au crayon par Varbanesco : 1 planche Les chasseurs d'ours de St Ondras par eux-mêmes copie d'après une gravure sur " caillou " du jardinier Guillermin, 6 épreuves d'artiste inédites pour les Chants de Maldoror : Ier chant le fond de l'océan (eau-forte sur zinc), Chant Ier …gonflent leur cou terrible (5ème, 8ème et planche définitive), Chant IIIe, au bordel (planche définitive et 20ème planche). Varbanesco donné des illustrations pour le n°9 des Cahiers G.L.M. ainsi que pour le n°5 de la revue Le Temps de la poésie. On joint: Dépliant de l'exposition VARBANESCO à la Galerie Mai à Paris, du 14 au 30 mai 1946, 1 feuille A4. Texte de Louis Parrot au verso “Varbanesco ou Histoires naturelles” et une transcription complète de la lettre. Les archives Varbanesco sont déposées au musée de Valence.


1500 €


 






(MONTHERLANT). BOUNOURE (Gabriel). Apologie pour l’Oronte. MANUSCRIT AUTOGRAPHE.
Manuscrit autographe signé daté Beyrouth, mars 1924, de 16 pages in-quarto. Provient des archives de Pierre-André May, mais cet essai sur Henry de Montherlant ne fut pas publié dans la revue Intentions. Ce manuscrit n’est pas de la main de Gabriel Bounoure mais certainement de sa femme. “Tibre et Oronte” de Montherlant paru dans la Nouvelle Revue Française du 1er octobre 1923 et en volume en 1924 (1er chapitre du Paradis à l’ombre des épées).


250 €


 






(NABOKOV). Portrait photographique de Vladimir Nabokov.
Tirage argentique d’époque sans marge, 24 × 18, tampon au dos des archives de la Librairie Hachette. Très beau portrait de 3/4 de Nabokov, à la manière des studios Harcourt (des noirs intenses et une sorte de relief). Vers le milieu des années 1950, époque où il écrit Lolita, il est souriant, en chemise blanche, cravate et veston.


500 €


 






(PETRARQUE). Photographie de la maison de Pétrarque à Venise.
Tirage argentique d’époque, 8,5 × 7,8, montée sur un carton fort. Sans date (vers 1850). Cette très curieuse photographie provient des archives de Paul Bourget : devant la maison de Pétrarque Riva degli Schiavoni, à Venise, des militaires sont assis près d’un étal de pastèques ! Une plaque sera apposée en 1904.


500 €


 






(PRADO). LE ROY-PRADO (J.). Lettre autographe signée à Paul Eluard.
2 pages in-8, datée Asnières, 24 mai 1948. Jacques Prado né en 1889 était ingénieur en aéronautique et aviateur. Il publie, en 1927, un recueil de poèmes intitulé Balises. L´année suivante, il est victime d'un accident mortel en service commandé. En 1929 parait Holocauste, recueil posthume, préfacé par Henri de Régnier. La fille du poète Jacques Prado adresse à Eluard les 2 recueils de poésie de son père, publiés aux éditions La Phalange en 1928 et 1930 pour son Anthologie des poètes français 1918-1948. Elle cite Henri de Regnier, Jean Royère qui lui a consacré un article, Alfred Mortier. Ces poèmes pourraient avoir une place dans l’anthologie que prépare Paul Eluard.


100 €


 






(PREVERT). THEROND (Roger [-Marc]). L.A.S. à Jacques Prévert et PHOTOGRAPHIE ORIGINALE.
1 p., 22 x 17,2, sur papier ligné, datée Sète, 10 octobre [1943], env. cons. Jolie lettre dans laquelle le futur journaliste de Paris-Match (“le poids des mots, le choc des photos”) exprime son enthousiasme d’avoir pu faire la rencontre de Prévert : “j’ai envie de vous dire la joie que j’éprouve de vous avoir connu, de vous avoir parlé et de vous avoir vu comme vous êtes dans la vie et non plus seulement à travers vos films. Cela a été pour moi d’un grand encouragement de vous voir vivre tous trois avec MM. Traüner et Rey autour du cinéma, pour le cinéma et aussi tellement dans la vie de tous les jours (...) dommage que je n’ai pu faire du cinéma près de vous ou de M. Carné. (Je vous remercie de votre accueil si franc et je me rends compte de tout ce que je dois à Rey qui m’a présenté à vous”. La photographie tirage argentique de l’époque en n&b, 7 x 9 cm, a été certainement prise par Roger Thérond, elle était jointe à la lettre. Elle représente : Prévert, sa compagne Claudie Carter, Henri-François Rey et le chien de Prévert au premier plan, annoté au dos “Fête Nice 43”. Prévert en 1943 était à Nice sur le tournage des Enfants du Paradis de Marcel Carné. Son histoire d’amour avec Claudy Carter se terminera aussi cette année là.


750 €


 






(RADIGUET). LANUX (Pierre de). LE DIABLE AU CORPS PAR RAYMOND RADIGUET. MANUSCRIT AUTOGRAPHE SIGNÉ. 4 p. in-8, quelques ratures et corrections.
Paru dans le n°14-15 d'Intentions, avril-mai 1923. Texte critique assez ambigu. "Les critiques me paraissent avoir fait une confusion entre la précocité du romancier, réelle certes et remarquable, et le fait beaucoup moins étonnant qu'un homme de dix-sept ans se trouve en possession d'une personnalité déjà formée, et, disposant de loisirs exceptionnels, s'exerce à l'amour comme on se lance sur une belle route sans obstacles, un beau matin, pour essayer une voiture neuve. La randonnée se termine mal il est vrai. Une femme est tuée. Mais le moteur a fait ses preuves, et les ressorts n'ont pas trop souffert..."


250 €


 






(RIMBAUD - VERLAINE). FONTAINE (André). Verlaine - Homme de lettres.
P., Librairie Delagrave, 1937, in-8, br., 144 p. Edition originale. 1/15 ex. de tête sur pur fil, celui-ci H.C. Bel envoi a.s. : à Monsieur Léon Deffoux ces pages sur Verlaine - et parfois de Verlaine - avec mes confraternels sentiments”. Prière d’insérer joint. 6 lettres autographes signées jointes (différents formats) d’André Fontaine à Léon Deffoux 19 avril - 28 juin 1937, 9 pages in-8 d’une fine écriture, env. cons. (l’une d’elle est découpée). Les lettres relatent la découverte d’une correspondance échangée en 1875 entre Verlaine et Delahaye au sujet de Rimbaud. Il y est question aussi de Germain Nouveau. A la bibliothèque Jacques Doucet, André Fontaine copie partiellement cette correspondance et voudrait la faire publier intégralement. Il demande à Léon Deffoux de l’aider car le Recteur de l’Académie de Paris n’a autorisé qu’une utilisation très stricte des citations inédites. Très intéressant ensemble.


250 €


 






(SAINT-POL-ROUX). JOUVENEL (Bertrand de) sous le pseudonyme de René NERÉ. LE POÈTE MAGNIFIQUE. MANUSCRIT AUTOGRAPHE. 6 p. in-4 sur papier rose.
Bel hommage rendu à Saint-Pol-Roux publié dans le numéro 2 d'Intentions en février 1922. "Le symbolisme panthéiste réinventa l'ardeur. Décidés à trouver dans l'instant toutes les possibilités, les poètes nouveaux se crurent le résumé du monde..." "Saint-Pol-Roux a dit: "Le style c'est la vie", car la vie pour lui c'est d'ordonner, d'unir, d'appuyer un portrait sur une idée, et une idée sur un portrait. (...) On peut voir en St-Pol-Roux, un écrivain précieux et pourtant violemment sincère, allégorique et pourtant évocateur, mais il est plus que celà. Il est celui qui veut arracher la synthèse au symbole. Il est en quète des associations cachées, sa subtilité lui est nécéssaire et nous ne lui demanderons pas comme ces impies "Seigneur, cessez de vous exprimer en paraboles!"


250 €


 






(ZAMIATINE). KUNINA ALEKSANDER (Irina). Eugene Zamiatine. Croquis par Irina Kounina.
3 pages (en double), ronéotées, recto, 27 x 21 cm, avec quelques corrections, accompagné d’un petit mot daté du 16 juin 1939 à Max-Philippe Delatte. 1 carte postale manuscrite datée 5 avril 1939. Elle s’excuse de répondre tardivement et lui demande de la rappeler pour pouvoir lui fournir les renseignements demandés. 1 lettre ronéotée avec la signature autographe, datée 15 mai 1939. Elle était souffrante + un déménagement et n’a pu assister à sa conférence. Elle le remercie pour l’envoi de Critique 38, la revue créee en mai 1938 par Max-Philippe Delatte. “Vous vous rappelez, cher monsieur, que je vous ai demandé une fois si je pouvais placer dans votre revue une critique sur le livre de l’écrivain russe E. Zamiatine ? - son oeuvre posthume qui vient de paraitre. Je suis prête à l’écrire moi-même ou de vous la procurer faite par un des critiques russe”.


150 €


 






ABELLIO (René). 3 lettres autographes signées à Robert Carlier.
Il a fait parvenir à Carlier une série de fascicules diffusée par le Cercle d'Études Métaphysiques… " Bientôt seront abordés les problèmes cosmologiques qui, je crois, vous touchent plus directement. Mais de toute façon je serais heureux d'avoir votre avis. On m'a dit que vous aviez quitté le Club Français du Livre. Est-ce exact ? Pour moi me rendant compte de l'impossibilité de vivre en écrivant des romans, je fais l'ingénieur et n'en suis pas plus fier pour ça. J'espère arriver, dans quelque temps, à dégager quelques demi-journées "… Recommandations : " Voici, sur Sade, le manuscrit d'un de mes amis, Michel CAMUS. Peux-tu le faire lire ? " Avec la dernière lettre, plus longue, il fait suivre à Carlier une enveloppe que Marie-Madeleine DAVY lui a remise à l'intention des éditions Gallimard tout en la recommandant. " M.-M. Davy qui est une femme assez extraordinaire l'a pris comme intermédiaire ".


180 €


 






ALBERT-BIROT (Pierre). Deux lettres autographes signées à Guy Le Clec'h.
Duravel, le 5 août et Paris le 2 septembre 1966, 3 pp. 1/2 in-8, sur papier à en-tête. Une enveloppe jointe. Lettres au sujet d'un article dans le Figaro. Albert-Birot, après s'être inquièté d'être sans nouvelles, et d'attendre, semaine après semaine, dans le journal l'article le concernant, remercie tardivement le critique. "... nous avons envoyé un "télex" à B. Pivot, avec une "prière d'insérer" qui indique la manifestation de dimanche 21. Si vous pouviez veiller à ce qu'un écho paraisse, nous en serions très heureux pour nos amis de la Barbacane de Bonaguil qui se donnent tant de peine à ce sujet". Il réclame aussi des livres qu'il a prété "un n° des Lettres Nouvelles, et un livre SILEX, que vous aviez promis de nous retourner..."


100 €


 






APPIA (Béatrice). C.A.S. signée à Jean Carteret.
1 carte postale “Victoire détachant sa sandale”, datée 28-12-57. “Cher Jean Impossible d’écrire. Je suis paralysée par la ronde infernale des nuits blanches, jours noirs et inversement (aussi). J’espère toujours te voir bientôt, et reposé. T’embrasse.”


50 €


 






ARLAND (Marcel). 3 lettres (dont 2 autographes) signées à André Rolland de Renéville.
3 pages in-8, Paris, 2 sept. 1942 à en-tête de l'hebdomadaire Comoedia - Brinville, 20 mai 46. Une env. cons. "Chardonne m'a dit que vous lui aviez donné une préface à Gérard de Nerval. Croyez-vous que vous pourriez extraire de cette préface un article ou une chronique pour Comoedia…". "J'avais emporté en voyage votre livre de poèmes, et je l'ai relu à mon aise, y trouvant chaque fois un plaisir nouveau. J'aime leur grand art et leur très sensible, très frémissante intelligence. C'est une des rares oeuvres dans la poésie contemporaine dont on peut être assuré qu'elles ont reçu en naissant la durée. Joint : 7 L.A.S. ou L.S. de B. de Masclary (directeur littéraire avec Arland) à André Rolland de Renéville: 7 pages in-8 ou in-4 (1942-1943) toutes à en-tête de Comoedia. Il demande quelques poèmes et "une petite note sur le livre de Desnos Fortunes qui vient de paraître (...) Etant donné l'importance du livre, Arland verrait une note un peu plus longue que celle que nous publions généralement à cet emplacement". "Pouvons nous compter sur votre chronique pour le 8 mars ? Chronique qui porterait comme nous en avions convenu sur le cahier de la Jeune Poésie et sur le livre de Fieschi". Au dos, de la main de R. De Renéville, des listes (lettres, téléphones, courses) et une note : "A cause de l'interrogation qu'ils posent et de la réponse qu'ils laissent entrevoir. Et encore parce que leur existence constitue un soufflet perpétuel à la racaille de l'esprit". 1 L.S. de René Delange (fondateur de Comoedia) de 1941 lui demandant de passer à Comoedia. 1 lettre de la comptabilité indiquant le règlement des piges pour l'année 1943.


150 €


 






ARNAUD (Noël). DEREUX (Philippe). 12 lettres autographes signées à Noël Arnaud + 1 lettre ronéotée de Noël Arnaud.
Villeurbanne, janvier 1961 - janvier 1987, 18 pages format in-8 ou in-4, 3 enveloppes conservées. Au sujet des travaux de Dereux. Il est question de Jean Dubuffet mais aussi de la revue de Noël Arnaud Le Petit Jésus (ainsi que des mérites comparés du vin de Bourgogne et du Beaujolais). Merci pour vos bons vœux: un pisseur de Dubuffet ne manquera pas de les rendre efficaces… Il le remercie tardivement d'être venu à son vernissage, la raison en est une lettre de Dubuffet si offensante et si injuste à mon avis, que je ne sais plus comment m'adresser à ceux qui comme vous, connaissent lui et moi-même. (…) Peut-être avez-vous déjà entendu parler de l'expérience des épluchures ? (expérience qui s'accompagne d'un " Traité des épluchures " de 120 pages)… Il voudrait avoir son avis, il expose chez Weiller. J'ai l'impression qu'en ce moment l'Organon Executif est en état d'inexécution. Il l'informe que Le Mercure de France doit publier des passages du " Traité des épluchures " dans les n° de juillet, septembre et octobre. Il espère rencontrer Arnaud à Paris. Tenez-moi malgré mes indignités stomacales et abdominales au courant de votre congrès… J'ai rencontré Limbour. J'ai bu avec lui 1 verre de Bourgogne ; et j'ai trouvé la réputation du Beaujolais bien surfaite. En plus le Bourgogne n'est pas si dangereux pour l'estomac. Je n'ai plus guère que mes amis et mes petits travaux d'épluchures pour tenter de faire surface. L'œuvre de Dubuffet efface l'homme qui était merveilleux. Je me disais ces jours que toi qui l'as beaucoup connu, tu devrais rédiger tes souvenirs le concernant, tu pourrais créer un portrait de Dub. qui n'existe pas ou est à peine esquissé…


1500 €


 

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