Résultat(s) de la recherche : Autographes (226)
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RAY (Jean). “Tout ce qu’on imagine est réel : il n’y a même que cela qui soit réel”. Tapuscrit. 3 pages 28 x 19 cm, datée au crayon de papier “Sept 51”, signé “Jean Ray Gent” au stylo bille au verso de la dernière page. “Si un vieux moine venait me dire : j’ai vu le diable; il a une queue et des cornes. Je lui répondrais : mon père, en admettant que par hasard, le diable n’existât pas, vous l’avez créé ; maintenant à coup sûr il existe. Gardez-vous en ! (...) Il faudrait en revenir aux belles légendes, à la poésie des poètes et des peuples, à tout ce qui donne le frisson du beau. Mais notre société est pleine de pharmaciens qui craignent l’imagination. Et ils ont bien tort”. Etc.
500 €
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RAY (Jean). Entre deux pages d’Heptaméron. Poème inédit tapuscrit. Poème inédit en vers d’une page, format 27,3 x 21,5 cm, 24 lignes. “On nous dit que les peines sont/ Passagères , et qu’elles font/ Comme rides à la surface/ De l’eau qui vient, murmure, passe.../ Il ne fallut que quelques mots,/ Venus de par delà de l’eau/ Pour changer en gaîté, ton ire/ Rendre à tes lèvres leur sourire... etc.
50 €
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REVERZY (Jean). L.S. à Jacques Brenner. 1 p. in-4, Lyon, 11 novembre 1954, à en-tête de son cabinet. Belle lettre au sujet du premier roman de Reverzy Le Passage (Julliard), qui obtient le prix Renaudot 1954 lui assurant brutalement plus de 100 000 lecteurs, la célébrité, une vie publique… “Excusez-moi d’avoir tardé à vous remercier pour l’article que vous avez consacré à mon roman. C’est hier seulement que j ’ai connu cet article chez notre éditeur où j ’étais allé connaitre « ma presse ». Le bien que vous dites de mon livre me touche et m’encourage. Ce n’est pas sans inquiétude que j ’ai pu envisager le jugement que porteraient sur mon ouvrage les gens de ma génération ; et, m’étant mis à écrire tardivement, j ’ai pu craindre que ma pensée et les réactions de ma sensibilité en face de la vie fussent démodées. L ’accueil d’un écrivain comme vous, marqué par les évènements d’un même temps, m’ôte bien des inquiétudes. Soyez en remercié…”
200 €
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REVUE INTENTIONS. DIVERS. Revue Intentions. Environ 100 L.A.S. L.S. ou C.A.S. à Pierre ANDRÉ-MAY. 16 MANUSCRITS AUTOGRAPHES SIGNÉS, poèmes, proses ou articles. Soit un ensemble de près de 200 pages. Toutes les correspondances concernent la revue Intentions, les manuscrits ont, le plus souvent, été publiés dans la revue. André Desson (4), J.J. van Dooren (4 + 1 mss), Lucia van Dooren (5), Georges Duvau (6 + 1 mss), Jean Fayard (2 + 1 mss), Paul Fierens (4 + 1 mss), Arthur Fontaine (1), Georges Gabory (1), François Gachot (3), Henri Ghéon (1, sur Gide), Ismail Girard (1), Émile Henriot (1, sur Fargue), Philippe Hériat (1), Henri Hertz (1), Robert Honnert (6 + 4 mss), Jean Hytier (8), Bertrand de Jouvenel (2 mss), René Kerdyk (1), P.G. La Chesnais (2), Paul Leclère (3), O. Mannoni (5 + 1 mss), Maurice Martin du Gard (3), Emile Moreau (2), Pierre Morhange (1), François Norçay (1 mss), Comte J. de Pesquidoux (1), Philippe Poidatz (10), Mario Puccini (2), Marcel Raval (2, sur Fargue), Jacques Rivière (1, sur Larbaud), Pierre-Jean Robert (2 + 1 mss), Gilbert Robin (4), Maurice Roya (1), André Salmon (1), André Schuck (1 mss), J. et J. Tharaud (1), Albert Thibaudet (1), Pierre Tisserand (1), Mme A. Toupine (3), Fernand Vanderem (1, sur Larbaud), André Vigneau (1 + 1 mss), Edward Woroniecki (3), Michel Yell (3 + 1 mss), Italo Zaratin (2).
1500 €
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RICHAUD (André de). 6 L.A.S. à Jean Puyaubert. 18 p. in-8 ou in-4, pas de dates [1933]. On y joint une lettre signée de son ami Michel PICCOLI au Docteur Jean Puyaubert datée du 7 avril 1959, 2 p. in-4. Le docteur Jean Puyaubert apportera amitié et aide financière à André de Richaud — ainsi qu’il le fera pour Artaud et Roger Gilbert-Lecomte. Comme Artaud (dont il a, par ailleurs, été proche), Richaud a été suivi par le Docteur Allendy — qu’il évoque ici — et plus tard par Gaston Ferdière. André de Richaud vit à cette époque à Paris. Il a publié deux ans plus tôt son roman La Douleur qui l’a rendu célèbre puis deux de ses pièces ont été montées par Dullin au Théâtre de l’Atelier. Il est question à plusieurs reprises dans ces lettres de l’état soldatesque de Richaud qui fait en 1933 son service militaire et c’est à l’école du même nom qu’il a été affecté. Vagabond célèbre de Saint-Germain, Richaud a mené une vie dissolue dont ses lettres portent trace : J ’étais dans un état de nervosité effrayante même pas attribuable à l’alcool puisque je bois beaucoup moins. Mais insomnies… crises de noir… Au début des années 30, il est très lié avec Roger Vitrac (cette sorte de grand salaud va encore se taper un voyage en Grèce) et à la petite société gravitant autour des Deux Magots d’où il donne volontiers des nouvelles à Jean Puyaubert : Ribemont est toujours gentil comme tout. Daumal est soldat a Paris, etc. Rencontre Artaud avec son air « le plus Baudelaire du pauvre », m’a demandé ou je comptais donner ma prochaine pièce, je lui ai répondu avec mon air le plus insolent que j ’hésitais entre Le Palais Royal et les Mathurins et que j ’attendais la réponse de Spinelly* qui avait la pièce en main !… À son correspondant, il fait également part de ses projets personnels avec Dullin ou avec Frédérique Delanglade en compagnie duquel il envisage un voyage dans les Hurdes : Lu l’article de Roger dans l’Intran : un peu « érudit » !… Je pense que mon reportage en Espagne va gazer pour octobre. Si tu avais des renseignements particuliers sur ces peuplades sauvages qui sont au nord de Salamanque et que les Allégret avaient essayé en vain de filmer. C’est là que je dois aller avec Fred qui fera des dessins et des photos. Tu serais très chic de me les envoyer ou des titres de livres qui parlent de ces zigues. Dullin est très content de ce que je lui ai montré du Bel Esprit. Malheureusement, l’existence de l’Atelier est sérieusement menacée. On a coupé le téléphone, la lumière, etc. Le pauvre homme est absolument effondré. As-tu lu cette vieille nouvelle (ils devaient l’avoir depuis 4 ou 5 ans) parue dans la Revue Hebdomadaire.** Cela n’a d’intérêt que placé à son époque (par rapport à Giono, je veux dire qui débutait lui aussi et surtout par les thèmes repris 5 ans après dans La Fontaine des Lunatiques. Le Grix m’a, à cette occasion donné mes 500 francs, il va me payer vite la nouvelle. Je compte pour rien les yeux de crocodile concupiscent qui valaient bien plus !… Je pense que malgré le silence de la presse, tu as su le suicide de Raymond Roussel à Palerme. Dans son testament il a laissé 250 000 balles pour une statue de lui de 3 mètres de haut au Père Lachaise. L ’« écriture coruscante » de Richaud, comme la qualifie Pierre Seghers dans son Anthologie des poètes maudits, jaillit à pleins traits dans cette correspondance. Jusqu’à la fin de son existence, Richaud a été soutenu notamment par Michel Piccoli, qui essaie de récolter des fonds auprès de ses derniers amis : Buñuel, Kahnweiler, Queneau, Pagnol, Camus, Prévert, Audiberti, Vian, Leiris… Cette belle correspondance donne aussi un passionnant témoignage sur le milieu littéraire et théâtral des années trente. *Andrée Spinelly, célèbre comédienne de l’époque. ** no 27, juillet 1933, Le Mal de la Terre.
1500 €
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ROLLAND DE RENEVILLE (André). 2 L.A.S. à Robert Carlier. 2 pages 1/2 in-4, Paris, 2 et 22 mars 1948. Concernent des préfaces pour les éditions au C.F.L. à Là-Bas de J.-K. Huysmans et de l’ Histoire merveilleuse de Peter Schelemihl, l’homme qui a perdu son ombre. “C’est entendu, je vais écrire la préface que vous désirez au “Pierre Schlemihl” de Chamisso, que j’aime beaucoup. Je vais m’efforcer de vous la donner assez vite...”On joint une lettre dactylographiée du C.F.L. adressée à Renéville.
80 €
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ROLLINAT (Maurice). L.A.S. à Gustave Geffroy. 3 pages bien pleines, 17,8 × 11,4, datée 22 juillet 1888, env. conservée. Belle lettre. Préparatifs pour une soirée musicale à la maison de La Pouge. Il est assez longuement question dans la première partie de la lettre de démarches pour obtenir au fils Baronnet un poste récemment vacant au lycée de Guéret, poste grâce auquel il renoncerait à toute idée d'aller à Paris. Avec la place d'instituteur, il aurait ainsi 2000 francs d'appointements, ce qui lui vaudrait mieux que 3000 francs à Paris, et tranquilliserait beaucoup la famille fort inquiète de le voir aller si loin (…) Je m'en rapporte donc absolument à vous pour l'heureuse réussite de cette affaire. …nous avons trouvé une combinaison pour vous coucher tous à la Pouge (c'est le vrai nom du Palais de la Pauvreté !!) vous coucherez MULLEM et vous dans la petite chambre à côté de la nôtre, transformée en chambre à 2 lits et Messieurs BONNETAIN et JOURDAIN dans la chambre que vous occupiez la dernière fois : à moins cependant que la chose ne soit pas du goût de ces messieurs, préférant peut être le seul à seul, vous voudriez alors me le dire tout franchement. Dites à Mullem qu'il se munisse de quelques cordes (Medium) de piano et à nous deux nous pourrons peut-être remplacer celles qui manquent et accorder l'instrument avec la Clef que je possède. Dans un post-scriptum il rappelle à Geffroy de ne pas oublier d'apporter des sangles et le papier de copies que vous m'aviez offert…
500 €
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ROMAINS (Jules). 4 L.A.S. à Pierre ANDRÉ-MAY + une liste autographe d'adresses. P., 5 janvier 1922 et s.d., 5 p. in-8 et in-4, dont une à en-tête de l'École du Vieux Colombier. Il donne une bonne appréciation de la revue naissante, d'autant plus que Pierre André-May place Jules Romains, avec Proust, Gide ou Valéry, parmi ses maîtres. "Le premier numéro d'Intentions vous fait honneur. Il contient d'excellents morceaux, et il est présenté avec goût. Quant à votre page d'introduction, on ne peut la lire sans un soulagement. Voilà donc des jeunes gens qui ne se croient point tenus d'être des muffles! On commençait à se demander si la guerre, entre autres choses, n'avait point détruit toute "gentillesse" au coeur des nouveaux venus. Nous autres, quand nous avions vingt ans - vers le début du siècle - nous avons certes dit et imprimé plus d'une naïveté, plus d'une sottise. Il nous est arrivé de manquer de discernement. Mais la violence de notre effort d'innovation ne nous avait pas désappris le respect. Ceux qui, devant nous, pour faire les malins, se seraient avisés de bafouer Verlaine, Verhaeren, Jammes, ou Debussy, eussent été bien reçus. Et si quelque aventurier des lettres vous dit que l'admiration contrarie l'esprit créateur, haussez les épaules..."
300 €
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ROUAULT (Georges). Carte autographe signée à un “cher docteur”. 2 pages in-8, s.d. (1937).“Je pense à vous bien qu’il me semble pas que je sois pressé, mais un bronchite en voie de guérison m’a forcé à un très lourd retard.Je le déplore je m’en excuse mais vous êtes présent à mon souvenir pictural je désire vous satisfaire autrement qu’avec des excuses - mais j’ai été forcé de remettre à janvier 1938 ce que j’avais promis pour décembre 1937...”A noter qu’un tableau de 1937 s’intitule Christ et Docteur. En 1938 eut lieu à New York au Museum of Modern Art, une exposition de son œuvre gravé.
500 €
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RUIZ (Raoul). L.A.S. au journaliste Paul Giannoli. 3 p. in-8. Beverly Hills (Californie), sans date. “Quelques lignes pour te mettre en confidence. Depuis que je suis là tout le monde est adorable et je suis en tractation avec un très grand metteur en scène et une même vedette...... par superstition je ne dis rien aujourd'hui. Marco Polo finira bien par se faire... en grand... N.Y. était formidable, j'essaye d'acquérir les droits [de] Who's Afraid of Virginia Wolff, la pièce de Edward Albee, c'est un triomphe et la meilleure pièce écrite depuis O'Neill. J'essaye aussi d'avoir Jane Fonda pour les Filles pour l’armée. Je vais à Palm Springs le week end prochain avec Willy Wyler (je ne t’ai rien dit!) [...] Je t’envoie un article paru aujourd’hui dans le Wall Street Journal, le journal n° 1 ici - C’est très flagrant, et il y a un rapport avec Marco Polo - Si les français ne se remuent (secouent?) pas on va souffrir. Cela peut faire un papier pour Candide...».
150 €
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SAILLET (Maurice). L.A.S. à Jacques Brenner. Burdignin, 20 septembre 1958, 1 page in-8. Concernant un projet d'article sur Henri THOMAS, qui a toute sa sympathie… Mais, je vous en prie, n'écrivez pas des choses comme : " un portrait d'H.T. ne vous semblera pas une plus mauvaise idée que celle d'un portrait de Cocteau ". C'est alors, bougre de paulhanisé, qu'on a envie de vous étrangler. Il doit accorder sa mémoire et son stylo, le pour ainsi dire jeune homme se débat contre le presque vieillard… je vous verrai à Paris (pour vous laver ta tête, en attendant de vous la couper).
50 €
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SALMON (André). Vieille garnison. P., Les Amis d'Edouard, 1925, in-12, br., 68 p., couv. rempliée. Édition originale. Tiré à 200 ex. 1/196 ex. num. sur Arches. Envoi a.s. de l’éditeur.
30 €
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SCHAEFFNER (André). 2 lettres autographes signées à Jean Carteret et à Beatrice Appia. 1 page, 22,5 x 17,5, à Jean Carteret “Beatrice Appia me dit que vous désiriez me voir. Je passerai chez vous mardi après-midi, soit avant d’être allé à la bibliothèque du Conservatoire, soit après...”. Il lui donne son adresse personnelle “en cas de contretemps”.1 page, 22,5 x 17,5, env. conservée, datée 23 avril 1936, à B. Appia. “Il faut que vous remettiez cela à une autre semaine, car je suis dans l’impossibilité de rejoindre Leiris d’ici demain vendredi et je suis moi-même pris jeudi. Si vous pouviez patienter un peu, cela serait mieux, car je suis horriblement pris tous ces jours et tout de même désireux de trouver quelque temps pour mon travail...” Les deux lettres ont été conservées ensemble sous la même enveloppe.
100 €
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SCHWOB (Marcel). L.A.S. à un “cher monsieur”. 1 p. in-8 sur un double feuillet vergé “Rye Mill”, Paris, “11, rue St Louis en l’ile” 28 décembre 1904. “J’ai oublié parmi les femmes auteurs de nommer et de dire que j’admire - Mme Rachilde - et n’oubliez pas aussi Léon Bloy et Laurent Tailhade, deux puissants satiriques et magiciens du verbe...”
450 €
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SCHWOB (Marcel). L.A.S. à RACHILDE. 4 p. oblongues in-12, Paris, mercredi [1889]. Très belle lettre sur Monsieur Vénus. “Vous aviez raison — j ’ai été terriblement mystifié. La préface de Barrès m’avait mis en garde — mais tout de même je me suis laissé aller — c’est si gentil. Monsieur Vénus — vous savez que ce n’est pas un livre compromettant — mais affreusement dangereux. Il est vraiment trop séduisant, votre jeune homme, avec sa dorure de soleil sur la peau, son cou et ses mollets. Je m’arrête pour ne pas dire de sottises. Je ne déteste pas Raoule mais j ’aime mieux Jacques — ce qui est affreux et contraire à la morale. Vous me permettrez maintenant de dire, même après Barrès, que votre livre est un chef d’œuvre de perversité toute autre ; — que je saurais le comparer aux livres du XVIIIe siècle qui satisfont tous la curiosité. Ce que le vôtre a d’admirable, c’est qu’il la laisse inépuisée et haletante. C’est un grand mystère de cœur et de chair — et comme tous les mystères, on le désire beaucoup et on ne s’en lasse point. Ce livre m’a compromis vis-à-vis de moimême au point que ce brave de Raittolbe m’est bien insupportable — je suis presque jaloux de cet affreux être à moustaches pommadées qui ne comprend pas les choses. Je crois que je couperai dans le livre les pages où il est question de lui — afin de pouvoir le relire avec toujours le même charme. Pourquoi cet abominable individu braque-t-il un revolver sur Jacques qui devait être si adorable en femme ? (…) Mais voilà une lettre inconvenante au plus haut point. Vous voudrez bien vous souvenir que je parle à l’auteur de Monsieur Vénus et qu’il faut aussi que vous portiez la peine de m’avoir mystifié par un supplice de Tantale”. Il l’assure de toute son admiration et de ne pas l’oublier auprès de monsieur Vallette…
2000 €
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SCUTENAIRE (Jean). C.A.S. à René MAGRITTE. La carte postale donne une vue intérieure du De Hoef, “douce et vieille guinguette d'Uccle”, 30 mai 1941. “Mon cher René, malheureusement, je dois me trouver à Rouet près de Namur, dimanche prochain. Je suis très désolé de ne pouvoir te saluer mais le déplacement est urgent et obligatoire. Bien chers Philosophes des Écritures, ne m'en voulez pas ne soyez pas fâchés, nous nous reverrons bientôt, dévoué à tous, Scut”.
500 €
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SICHEL (Pierre). 12 L.A.S. et 1 telegramme à Pierre André-May. 14 p. in-4 sauf une in-8, certaines sont datées (de 1922 à 1924). Pierre Sichel, poète et peintre, ami de Valery Larbaud, publiera dans les no 8, 12, 17 et 20 de la revue Intentions. Il est l’auteur d’une biographie de Modigliani, un court roman : Banal ou les ruses de la presse en 1926, Si la peinture est une métaphysique en 1952, et donnera des articles dans la N.R.F. Cette correspondance fait mention de Jean de Tinan, Gide, Delteil (à propos de Choléra), de Mac Orlan (La Vénus Internationale), Larbaud (Amants, heureux amants). Le plus souvent il s’agit de ses articles pour la revue.
650 €
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SMET (Michel de). Dans notre impertinence. P., L.F.P., 1942, in-8, en ff., couv. rempl., non paginé. Edition originale. 1/200 ex. num. sur vergé de Rives (seul tirage) paraphé au colophon par l’auteur. Très intéressante L.A.S. jointe, 2 p. in-12. Poète d’origine belge, ses débuts littéraires sont encouragés par Paul Eluard, Max Jacob, Jean Paulhan, Marcel Arland, Marcel Béalu, Jean Lescure. Dans notre impertinence est son premier recueil.
100 €
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SUARES (Carlo). 7 L.A.S. à Yves Poupard-Lieussou. Paris, 19 novembre 1963 au 19 mars 1970, 7 pages in-8 (une in-4), enveloppes conservées. …j’ai un très bon souvenir de notre rencontre, n’en doutez pas : avec moi, c’est oui-oui ou non-non. Je n’ai pas le temps pour le oui-mais et quand c’est oui-oui, le temps n’existe pas. Mais quelques années plus tard il se remet mal son correspondant (lettre assez drôle) : encore que votre nom ne me soit pas inconnu, je ne parviens pas à vous situer… j’ai certainement noté que vous avez pensé à m’envoyer un mot après tant d’années, que j’ai senti la nécessité de vous répondre de façon inhabituelle – et que vous ayez rencontré mon fils, ce qui amplifie ces deux faits. Peut-être le moment est-il venu de nous revoir… Il lui propose un jour au milieu d’un tourbillon de choses à faire et lui recommande la lecture de son dernier volume (La Bible restituée). Carte de visite jointe avec quelques mots autographes ainsi que l’invitation à une représentation du Théâtre du souffle avec quelques mots aussi.
250 €
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SUPERVIELLE (Jules). Ensemble de poèmes dactylographiés. 10 pages 32 × 21,5 sur papier fort avec corrections autographes (pour la ponctuation) et quelques notes au crayon de l'imprimeur. Bel ensemble de poèmes, destiné au Mercure de France. Certains sont titrés : Avril en montagne, L'Orage, Le Parc, etc. Le premier feuillet portant comme intitulé simplement Poèmes comporte une belle signature autographe de Supervielle à l'encre.
200 €
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Spoelberch de Lovenjoul (Vicomte Charles de). L.A.S. à un confrère. 4 p., 18 × 11,3, à son chiffre, Bruxelles, 1er août 1895. Au sujet d’une archive musicale… Spoelberch de Lovenjoul constitua une imposante bibliothèque des écrivains du XIXe siècle dont il était spécialiste (Balzac notamment), qu’il légua à l’Institut de France en 1905. Votre aimable proposition me touche beaucoup et je vous suis on ne peut plus obligé d’avoir songé à moi dans cette circonstance. Mais ces documents si intéressants ne rentrent pas dans le cadre de mes recherches et je vous conseille bien vivement si la famille de Mayerbeer ne les désirait pas, de les proposer à M. Nuitter le bibliothécaire de l’Opéra. C’est dans cette bibliothèque que leur place est marquée, me semble-t-il, à côté de tant de souvenirs précieux de tous les librettistes et de tous les grands musiciens dont les chefs-d’œuvre ont paru sur cette grande scène. P.S. Peut-être cela intéresserait-il aussi M. Gaston Calmann Lévy, le plus jeune des trois frères à la tête de cette maison de librairie. Il s’occupe beaucoup de musique et rassemble certains documents et certaines partitions.
60 €
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TARDIEU (Jean). L.A.S. à Robert Carlier. 2 pages bien pleines in-4, Gassin (Var), 14 1971. Très belle lettre. "Comme je vous sais gré de toutes vos gentillesses - et de mettre dés maintenant, en fabrication mon second "poche" ! Je crois que vous avez raison pour le titre (bien que j'ai les oreilles cassées de ce " un mot pour un autre " que l'on me jette toujours à la tête et que je ne considère pas, quant à moi, - et de loin ! - comme mon texte le plus " important " ! Enfin, tant pis : je finirai dans la peau de mon vieux maître le Pr. Froeppel, comme Jarry dans celle d'Ubu et, si j'avais la foi (ce qui n'est pas le cas), sur mon lit de mort je demanderais… la solution !) (…) " Vous aviez raison : nous avons été sous un déluge glacial pendant plus de la moitié de notre séjour (et surtout en Avignon, où j'ai assisté à la Rép[étition] g[énér]ale - assez réussie - de mon Opéra-bouffe - musique délicieuse de Claude Arrieu - : " Un clavier pour un autre " … je continue la série !)
150 €
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TARDIEU (Jean). Foucault (Marc). Photographie de Jean Tardieu. Photographie originale de Marc Foucault, tirage d’époque, 23,8 x 18 cm, vers 1975. Beau portrait du poète, sans moustaches, avec un doux visage, portant un noeud papillon.
150 €
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VALET (Paul). Paysage. Huile sur toile. Signée en bas à droite. Format 16 x 24 cm. Belle oeuvre sur toile de Paul Valet. Paul Valet, pseudonyme de Georges Schwartz (1905-1987), est un excellent poète et peintre. Né à Moscou il deviendra médecin et exercera à Vitry-sur-Seine, sa famille installée en France en 1924 après avoir quitté la Russie puis la Pologne, disparaîtra au camp d’Auschwitz. Paul Valet a publié de nombreux recueils chez divers éditeurs (Julliard, G.L.M., Minuit, etc.). Il a également publié des traductions du russe dont Requiem d’Anna AKHMATOVA. Il a aussi produit quelques 400 peintures.
1500 €
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VAN DER MEERSCH (Maxence). Invasion 14. Ensemble de documents, manuscrit autographe et tapuscrit. - 1 L.S. d’une page, 21 x 13,5 cm, à en-tête de R. Esménard des éditions Albin Michel à M. Monod, Club du Meilleur Livre, Paris, le 2 juin 1954. Madame Maxence Van der Meersch par l’intermédiaire des éditions Albin Michel transmet les pages inédites et le tapuscrit des carnets intimes de Van der Meersch destinés à enrichir l’édition d’Invasion 14 qui paraîtra au Club du Meilleur Livre la même année. - 4 pages autographes extraites du manuscrit de Maxence Van der Meersch d’une écriture très dense avec des ratures et des corrections (22 x 16,5 cm).- 3 pages tapuscrites avec des corrections manuscrites extraites des “Réflexions tirées des carnets intimes de Maxence Van der Meersch”, c’est le titre de ces pages (27 x 21 cm). Invasion 14 retrace les années d'occupation allemande dans le Nord de la France pendant la Première Guerre mondiale. C'est un roman fresque aux personnages multiples qui s'inspire de témoignages, d'anecdotes et de faits réels recueillis par l'écrivain. Paru chez Albin Michel en 1935 il manqua le prix Goncourt d’une voix, mais il obtint l'année suivante pour un autre roman L'Empreinte du dieu.
500 €
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