Catégorie(s) : AutographesBECKETT (Samuel). 6 L.A.S. ou C.A.S. au comédien Georges Adet + 4 L.A.S. ou C.A.S. de Suzanne Beckett au même et à sa femme. Soit un ensemble de 10 lettres sur 12 pages. 6 pages de différents formats, datés de Paris et Ussy sur-Marne, 15 avril 1957 - 19 novembre 1965. Toutes les env. cons. (Sam Beckett) + 6 pages, 4 juin - 22 décembre 1959. Env. cons. Belle correspondance toute en sobriété, amicale et affectionnée. Georges Anet jouait Nagg dans Fin de partie dans la mise en scène de Roger Blin. Fin de Partie, écrite en français puis traduite en anglais par Beckett (Endgame), est jouée pour la première fois le 1er avril 1957, au Royal Court Theatre de Londres puis au Studio des Champs-Elysées à Paris. 15 avril 1957, env. cons. "Je reçois à l'instant votre lettre. Nous sommes après Londres à la campagne et comptons y rester encore un petit moment. Merci de votre gentille invitation, ce sera pour plus tard avec joie. Nous nous verrons probablement la semaine prochaine. J'ai téléphoné à Madame Adet en arrivant à Paris, mais à une heure sans doute pas assez matinale car ça ne répondait pas. Je vous prie de lui présenter mes hommages. Bien amicalement de nous deux et à bientôt.".9 mai 1957, env. cons. "Nous quittons Paris demain et ne sommes de retour que vers le milieu de la semaine prochaine. Nous ne pourrons donc, à notre grand regret, avoir le plaisir de diner chez vous lundi prochain. Ce sera si vous voulez bien pour un autre lundi, bientôt j'espère. Félicitations de votre grand succès dans Fin de partie. Tout le monde parle de vous. Bien amicalement de nous deux à madame Adet et à vous-même".2 avril 1960, env. cons. "Cher ami merci de votre gentille lettre. Je suis très content que cette pièce vous ait plu. A la campagne jusqu'à la fin de la semaine prochaine. Je vous ferai signe à ce moment-là Ce sera bon de vous revoir. Bien amicalement de nous deux."10 mai 1961, env. cons. "Cher ami j'y pense après votre coup de téléphone, avez-vous besoin d'un coup de main cette fois ? Je n'ose rien faire sans votre accord. Un simple oui sur une carte postale et j'oserai. Amitiés à vous deux de nous deux."15 mai 1961, env. cons. "Chers amis merci de votre lettre. Je suis heureux de pouvoir vous donner ce petit coup de main. Courage. Amitiés."19 novembre 1961. "Chers amis merci de tout cœur de votre gentille lettre. Nous vous envoyons nos pensées affectueuses."Les lettres de 1959 de Suzanne Beckett à Mme Adet lui sont adressées tandis que son mari est soigné d'une tuberculose au sanatorium de Bligny. Suzanne Dechevaux-Dumesnil rencontre Samuel Beckett en 1938 et l'épousera en 1961. Les 4 courriers sont signés S. et S. Beckett. 5 juin 1959, env. cons. "Chère madame. J'ai essayé deux ou trois fois de vous téléphoner. Je voulais savoir comment vous alliez. Je suppose que malgré votre courage vous devez vous sentir quelquefois désemparée sans doute. Enfin une bonne partie et sans doute la plus lourde, est passée. On vous envoie ce petit (...) avec ma lettre, bien ridicule, pour que vous vous offriez le cinéma un jour de cafard en pensant que deux de vos amis voudraient faire bien davantage pour vous en ce moment."10 septembre 1959. Carte à Monsieur Adet Sanatorium de Bligny. "Chers amis. Nous avons été bien contents de voir que l'appareil avait pu surprendre un petit sourire radieux de vous deux. Merci d'avoir pensé à nous envoyer cette gentille photo. (...) bien sûr qu'on s'embrasse, et pourquoi pas ?2 octobre 1959, env. cons. "Voilà un petit morceau de truc machin chose qui vous apportera les pensées de Roger Blin Jean Marais et nous deux qui avons parlé de vous deux hier au soir autour de quatre verres."22 décembre 1959, env. cons. "Chers amis. Nous sommes honteux de ne pas vous avoir encore répondu. Il faut que ce soit bientôt la période des vœux pour qu'on prenne la plume alors qu'on ne s'en croyait plus capable et qu'on dise à nos amis que nous espérons que l'année prochaine sera autrement merveilleux que cette année qui ne fut pas brillante mais qui aurait pu être pire. On n'ose pas vous donner un petit rendez-vous à Paris. Nous sommes souvent à Ussy et quand on va à Paris c'est en coup de vent. Mais dès que ce sera possible nous n'y manquerons pas. Passez bien les fêtes, de cœur avec vous."Joint 5 coupures de presse concernant En attendant Godot, Oh les beaux jours, l'exposition Beckett en 1971 à l'université de Reading (Royaume uni), et Beckett est joué aussi en javanais (c'est le titre de l'article). 3000 € |